Nouveaux seuils de TVA : pas de panique !
- PUBLIC

- 6 avr.
- 2 min de lecture

Une communication récente a suscité de vives inquiétudes parmi les pédicures-podologues, certains ayant cru à tort que la profession allait devoir facturer la TVA sur son chiffre d’affaires. Faisons le point, avec clarté et sérénité.
TVA et pédicure-podologue : ce qu’il faut retenir
- Les soins podologiques et la fabrication de semelles orthopédiques restent exonérés de TVA.
- La question de la TVA concerne uniquement les redevances versées au propriétaire du cabinet dans le cadre d’un contrat de collaboration.
- Ces redevances ne sont soumises à TVA que si elles dépassent certains seuils, actuellement fixés à :
- 37 500 € de redevance perçue au titre de l’année civile précédente,
- ou 41 250 € pour l’année civile en cours.
Ce qui change avec la loi de finances 2025
- Les seuils ont été abaissés à 25 000 €, avec un seuil majoré à 27 500 €.
- Cette mesure ne concerne ni les soins, ni la vente de semelles orthopédiques, mais uniquement les redevances de collaboration.
Application suspendue jusqu’au 1er juin 2025
Face aux interrogations suscitées par ce changement, l’application de la mesure est suspendue jusqu’au 1er juin 2025, ce qui laisse le temps d’obtenir plus de clarté et, si nécessaire, d’envisager des ajustements.
Une mesure qui ne concerne qu’une minorité
Il est essentiel de souligner que cette disposition ne concernerait qu’un nombre restreint de professionnels, car peu de collaborations génèrent des redevances dépassant les seuils mentionnés.
En résumé :
- Aucun changement sur les soins ou les semelles : ils restent exonérés de TVA.
- Seules certaines redevances élevées dans des contrats de collaboration pourraient être concernées.
- La mesure est suspendue jusqu’au 1er juin 2025.
- La très grande majorité des pédicures-podologues ne sont pas concernés.
L’Union des Podologues reste pleinement mobilisée pour suivre ce dossier et vous informer de manière fiable et apaisée.




Commentaires